L’histoire de la cryothérapie remonte à l’Antiquité voire, selon certains auteurs au temps des pharaons. Hippocrate dans ses cours dans l’île de Kos en Grèce, 4 siècles avant notre ère, utilisait et enseignait cette technique pour soulager les douleurs, notamment articulaires, à l’aide d’eau glacée. Il écrivait ainsi « Des affections sont soulagées par le froid : les gonflements dans les articulations, la goutte sans ulcération, la plupart des ruptures qui sont amendées par d’abondantes affusions d’eau froide qui diminuent la tuméfaction et engourdissent la douleur ».
Ce terme “cryothérapie” a été employé pour la première fois par le docteur Allen William Pusey en 1908. Il décrivait alors un moyen pour traiter les lésions de la peau grâce à une température extrêmement basse.
Le terme Cryothérapie, littéralement “thérapie par le froid” est cependant nommé, en tant que tel, en 1908 par Allen William Pusey pour décrire les traitements de lésions cutanées à l’aide de températures négatives.
C’est finalement dans les années 1950 que l’application de froid par vessie de glace ou spray cryogène s’est démocratisée pour soulager les douleurs ostéoarticulaires. Au départ, cantonnée à la gestion des douleurs traumatiques, en particulier chez le sportif, elle s’est progressivement imposée comme un moyen antalgique pré ou postopératoire dans toutes les affections ostéo-articulaires ou inflammatoires.